Slow tourisme, slow travel : comment voyager autrement ?

Vous rêvez d’expériences touristiques plus durables, plus responsables et encore plus inoubliables, loin du stress et de la foule ? Des routes secondaires aux hébergements labellisés en passant par des expériences plus authentiques, découvrez comment voyager « slow » en adoptant de nouvelles pratiques.
Slow tourisme, slow travel : comment voyager autrement ?
©Olezzo/Shutterstock

Le slow tourisme par les choix de votre itinéraire

Prévoir votre itinéraire pour un voyage slow

Présenté comme un tourisme alternatif invitant à prendre son temps et à respecter l’environnement, le slow tourisme invite avant tout à voyager plus sereinement. Et rouler l’esprit tranquille passe en premier lieu par la planification de votre itinéraire.

Libérez-vous de toute charge mentale pendant le trajet pour mieux l’apprécier, en cherchant par exemple sur ViaMichelin l’itinéraire le mieux adapté à vos envies. Non seulement il vous permet de repérer les stations-services et les aires de repos sur votre route, mais il enrichit aussi votre trajet avec des points d’intérêt utiles. Vous trouverez ainsi les meilleures adresses où manger, des hébergements sélectionnés ou des lieux à visiter recommandés par le guide vert Michelin !

L’art de faire des détours pour enrichir votre expérience

En quittant les grands axes, vous ne faites pas seulement des économies sur les péages : vous redécouvrez le charme des pauses pique-nique en pleine nature, vous appréciez un patrimoine local méconnu. Vous pouvez même céder à l’appel de la sieste loin des aires de repos sur-fréquentées.

Préférez les détours aux chemins plus directs pour laisser également la place à l’inattendu et à ce qu’il réserve de petits trésors et grandes surprises : sites spectaculaires, vues à couper le souffle, villages de charme

L’art de voyager sans se presser passe aussi par le choix de destinations plus confidentielles et moins fréquentées. Vous détourner du tourisme de masse vous permet en effet de découvrir des endroits souvent plus authentiques.

Épargnez-vous la cohue des spots victimes de leur succès en choisissant des étapes et des destinations moins cotées mais pas moins dignes d’intérêt comme des sites romains remarquablement préservés ou tout simplement des lieux dépaysants près de chez vous… Profiter de votre région, c’est aussi passer en mode slow !

Associez la voiture aux moyens de transport slow

Enfin, n’hésitez pas à combiner les mobilités en associant à la voiture d’autres modes de transport pour favoriser l’écotourisme. Emportez les vélos à chaque périple et enfourchez-les lors de vos étapes ou offrez-vous une randonnée dès que l’occasion se présente ! Pensez aussi au train, sur lequel on peut parfois embarquer sa voiture comme c’est le cas en Suisse, pays pionnier en matière d’auto-train, ou sous la Manche grâce au Shuttle. Autre possibilité offerte par le rail pour celles et ceux qui n’ont pas de voiture ou ne souhaitent pas utiliser leur propre véhicule : la location d’une voiture électrique à votre gare de destination.

Le slow tourisme à travers vos choix d’expériences

Privilégiez les routes et les lieux moins fréquentés

Opter pour le slow tourisme, c’est changer d’habitudes mais aussi changer d’attitude.

Non seulement vous vous autorisez à prendre votre temps, mais vous faites également d’autres choix à destination. Dans la même logique, privilégiez la qualité des expériences plutôt que leur quantité. Et les envies plutôt que les contraintes !

Vous ne supportez pas les parcs d’attraction ? Préférez-leur les parcs nationaux. Les temples de la consommation et les boutiques de souvenirs vous dépriment ? À la place, arpentez des lieux protégés à la beauté encore intacte, où la seule tentation qui vous guette est celle de prendre votre temps.

Le slow tourisme, une invitation à vous ouvrir aux autres

Le slow tourisme est avant tout un état d’esprit, que vous adoptez notamment en vous ouvrant aux autres. Lever le pied donne souvent plus de chances de partager un moment d’émerveillement, des conseils ou un simple sourire avec d’autres voyageurs.

Pourquoi ne pas vous attarder plus volontiers dans une conversation avec des locaux, qui sont souvent les meilleurs interlocuteurs quand il s’agit d’en savoir plus sur l’histoire d’un lieu ? Ils connaissent aussi tous les recoins à explorer et partagent volontiers leurs bons conseils !

Pas de slow tourisme non plus sans une vraie déconnexion. Voyager autrement incite à rompre avec un rythme quotidien souvent trépidant. Et si vous faisiez enfin tout ce que vous n’avez jamais le temps de faire ?

Avec le slow tourisme, vous vous offrez aussi une détox digitale en vous tenant éloignés des réseaux sociaux et du flot ininterrompu des notifications et des actus. Et puis s’adonner au slow tourisme, c’est aussi buller et ne rien faire, ou alors très doucement. À vous siestes, contemplations et autres méditations…

Consommer et visiter local est un autre moyen efficace de pratiquer le slow ou écotourisme. Pour des dégustations plus responsables, privilégiez les produits et producteurs du terroir, sur les marchés ou dans les fermes près de votre lieu de vacances. Enfin, attardez-vous parmi le patrimoine local, souvent riche en sites culturels, historiques et naturels : ils sont les meilleurs ambassadeurs de l’identité d’une région.

Le slow tourisme à travers vos choix éthiques

La voiture électrique, indispensable à un voyage plus durable

Bien sûr, le slow tourisme a ses adresses et ses acteurs, engagés en faveur d’un voyage plus durable. Mais voyager autrement, c’est d’abord rouler autrement, en troquant pour commencer la voiture thermique pour la voiture électrique.

Les options n’ont jamais été aussi nombreuses, que l’on profite de la prime à la conversion ou du remplacement du moteur thermique par un moteur électrique grâce au « retrofit ». Le marché de l’occasion de véhicules zéro émission est, lui, en plein essor : il offre des possibilités plus abordables pour rouler décarboné.

Un tourisme durable rendu possible par des adresses engagées

À l’heure de la pause déjeuner, faites le choix de restaurants engagés dans une approche durable de la gastronomie. Respect de la saisonnalité, soin porté à l’origine des produits, gestion responsable des déchets… C’est précisément ce que vient récompenser l’étoile verte du Guide Michelin !

La nuit venue, prenez la direction des hébergements durables. Du camping en pleine nature au 5 étoiles parfaitement intégré dans son environnement, en passant par l’écolodge, vous trouvez désormais des options pour tous les budgets et toutes les envies.

De plus en plus d’adresses ont adopté en effet une démarche de développement durable, par l’autosuffisance ou encore par l’utilisation de matériaux 100% écologiques, par exemple. Si vous ne savez pas où ni comment les trouver, certains labels spécialisés vous aident à vous repérer.

Des labels pour identifier les hébergements écoresponsables

Parmi ces différentes appellations qui permettent d’y voir plus clair, on trouve le label Ecogîte de Gîtes de France. Il regroupe chambres d’hôtes et autres locations de vacances qui respectent l’environnement et préservent les ressources naturelles. Autre référence en la matière, la Clef Verte est un label international qui concerne les hébergements et restaurants vertueux sur le plan environnemental.

Ces engagements se mesurent à travers un certain nombre de critères, comme la gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets ou les achats en circuits courts. De cette manière, vous joignez l’utile à l’agréable en séjournant dans des établissements qui partagent vos valeurs, vous aident à réduire l’impact de votre voyage, sans réduire votre plaisir !

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