Conduire en automne : les 5 règles à connaître

Vent, pluie, brouillard, températures qui dégringolent… Mais aussi présence de feuilles mortes sur la chaussée, soleil rasant, traversées d’animaux sauvages : en automne, les risques sur la route sont nombreux. On vous donne quelques règles à suivre pour les anticiper au mieux et assurer votre trajet en toute sécurité.
Conduire en automne : les 5 règles à connaître
©gehringj/iStock

Règle n°1 : voir et être vu

En automne, les jours raccourcissent et le temps se dégrade. Résultat : une bonne partie des trajets du quotidien s’effectuent avec une luminosité réduite, voire de nuit. Pour continuer à vous déplacer en toute sécurité, il est donc primordial que vous restiez visible sur la route, mais aussi que vous puissiez voir les autres usagers.

Pour ce faire, commencez par vérifier que vos feux sont propres (une simple pellicule de poussière peut grandement diminuer leur efficacité) et en parfait état de fonctionnement. Pensez également à contrôler l’état de vos balais d’essuie-glace ainsi que le bon fonctionnement des dispositifs de dégivrage et de désembuage de votre véhicule. Pour rappel, ces derniers fonctionnent grâce à la batterie de votre voiture. D’où l’importance de vérifier son état.

Sur la route, afin de mieux voir et d’être vu, allumez vos feux de croisement dès qu’il fait un peu sombre, mais aussi en cas de pluie ou de brouillard. Et gardez vos lunettes de soleil à proximité : en automne, le soleil bas en fin de journée peut être particulièrement aveuglant.

Vous vous déplacez à vélo ou en trottinette électrique ? Vérifiez si les éclairages de votre machine fonctionnent bien et munissez-vous d’un gilet rétroréfléchissant.

Bon à savoir : Selon l’article R416-7 du code de la route, afin de ne pas éblouir les autres usagers de la route, il est interdit de mettre ses feux de brouillard arrière lorsqu’il pleut. Ils ne sont autorisés qu’en cas de brouillard ou de chute de neige.

Règle n°2 : passez aux pneus hiver

Les lois de la physique sont immuables : quand les températures baissent, la gomme des pneus « été » a tendance à durcir. Résultat : ils n’adhèrent plus de manière optimale. En revanche, grâce à leur gomme plus souple et leurs rainures plus profondes, les pneus « hiver » accrochent bien mieux l’asphalte lorsque le thermomètre plonge et que les routes sont humides.

Règle n°3 : adaptez votre conduite

Feuilles mortes, humidité… En automne, les routes sont particulièrement glissantes. D’où la nécessité d’adopter une allure modérée, condition sine qua non pour être en mesure d’anticiper le moindre danger et ne pas avoir à freiner brusquement.

Règle n°4 : méfiez-vous des animaux sauvages

L’automne est propice aux traversées d’animaux sauvages sur les routes. Selon l’Office national des forêts (ONF), c’est surtout en fin de journée et durant la nuit que le risque de croiser des cervidés et autres sangliers est le plus élevé. Soyez donc attentifs aux panneaux « passage d’animaux sauvages » – généralement complétés par des panonceaux d’étendue signalant les points de passage – afin d’adapter votre allure.

Règle n°5 : limitez les risques d’aquaplaning

En automne, les nombreuses chutes de pluie multiplient les risques d’aquaplaning, phénomène dû à l’accumulation telle d’eau entre le pneu et la chaussée que celui-ci ne peut l’évacuer. Résultat : le pneu perd le contact avec la route. Si cela devait vous arriver, levez le pied de l’accélérateur, ne débrayez pas et restez concentré : dès qu’une des roues motrices reprendra de l’adhérence, vous pourrez corriger la trajectoire de votre véhicule tout en douceur.

Conduire en automne : ce qu’il faut retenir

Conditions météorologiques obligent, restez visible sur la route et faites en sorte de bien voir les autres usagers. Pensez également à passer aux pneus hiver, bien plus efficaces dès lors que le thermomètre plonge et que les routes deviennent humides

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