Sobre, connectée, partagée… À quoi ressemblera la voiture du futur ?

En plus de rendre leurs voitures entièrement électriques, les constructeurs automobiles vont également devoir les rendre moins lourdes et plus sobres s'ils veulent réduire au maximum leurs émissions de CO2 dans l'air. C'est ce qui ressort de l'Atlas des mobilités, publié par la fondation Heinrich-Böll.
Sobre, connectée, partagée… À quoi ressemblera la voiture du futur ?
©julos / Getty Images

Alors que l’Union européenne s’est montrée favorable à un arrêt dès 2035 des ventes de voitures neuves à moteur thermique, les efforts pour tendre vers la neutralité carbone vont devoir s’intensifier. Pour répondre aux objectifs climat, la voiture du futur devra être aussi beaucoup plus sobre que les modèles actuels. Elle devra être plus petite, composée de moins de matières premières et recyclable si possible à 100%. L’objectif est en effet de parvenir à un système durable et entièrement décarboné.

Les matières premières à réduire de manière drastique sont l’acier, l’aluminium, le plastique et bien sûr les terres rares. In fine, cela rendra les voitures beaucoup plus légères et donc moins exigeantes aussi en énergie. La production des batteries devra quant à elle également s’orienter vers le recyclage afin d’extraire de moins en moins de matières premières du sol. À noter aussi que le fait de connecter de plus en plus les voitures, pour les rendre autonomes ou pour en faire de véritables lieux de divertissement (ou de travail) a forcément un impact environnemental. Il faudra alors s’orienter vers des solutions plus vertes en matière de data centers par exemple.

Pour arriver à de telles transformations, il faudra certainement encore légiférer afin de faire pression sur les constructeurs pour qu’ils réduisent au maximum leur empreinte carbone.

Au niveau des usages, pour les automobilistes, le covoiturage sera évidemment encouragé, pour réduire le nombre de véhicules sur la route, gagner en confort et en pouvoir d’achat. Pour ceux qui ne possèdent pas de voiture, il faudra favoriser l’autopartage. Désormais présents dans quasiment toutes les grandes métropoles françaises, les opérateurs spécialisés vont devoir s’attaquer aux villes moyennes.

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