Milla, la navette autonome française qui veut s’exporter
Une dizaine de véhicules roulent déjà à Vélizy-Villacoublay, Aix-en-Provence ou encore Nice dans le cadre d’expérimentations sur des parcours de quelques kilomètres. Pour le moment, ces navettes autonomes (de niveau 4) ne réalisent que des trajets prédéfinis, cartographiés à l’avance et à faible vitesse, de l’ordre de 30 km/h.
Milla travaille essentiellement avec les collectivités locales, afin d’offrir un service de transport dans des zones peu ou mal desservies. De fait, une application mobile suffit à commander une course. La Milla Pod arrive alors à un point de rendez-vous et vous propose différentes destinations dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. A l’intérieur du véhicule sont présents un écran d’information et des prises USB pour recharger ses différents appareils électroniques.
Actuellement, deux modèles existent, pouvant transporter 6 (Milla Pod) ou 16 personnes (Milla Shuttle). Chacun dispose d’un poste de conduite afin de pouvoir être amené manuellement sur sa zone d’exploitation. A l’avenir, une version de transport de marchandises est également prévue.
Ces véhicules sont construits au Mans et Milla entend bien exporter sa technologie, avec des projets en cours à Bruxelles (Belgique) ou encore Montréal (Canada).
A noter que Milla s’expose jusqu’au 19 juin 2021 à Viva Technology et sera en démonstration sur le circuit Paul Ricard, au Castellet, en préambule du GP de France de F1 ce week-end.
Tout savoir sur l’offre de Milla : millagroup.fr