Milla, la navette autonome française qui veut s’exporter

Le groupe Milla développe depuis quelques années des navettes autonomes, actuellement exploitées de manière expérimentale dans plusieurs villes françaises. La société souhaite aujourd'hui élargir son offre avec un modèle plus grand, mais aussi s'ouvrir à l'international.
Milla, la navette autonome française qui veut s’exporter
©David Bénard / ETX Studio Milla Viva Technology 2021

Une dizaine de véhicules roulent déjà à Vélizy-Villacoublay, Aix-en-Provence ou encore Nice dans le cadre d’expérimentations sur des parcours de quelques kilomètres. Pour le moment, ces navettes autonomes (de niveau 4) ne réalisent que des trajets prédéfinis, cartographiés à l’avance et à faible vitesse, de l’ordre de 30 km/h.

Milla travaille essentiellement avec les collectivités locales, afin d’offrir un service de transport dans des zones peu ou mal desservies. De fait, une application mobile suffit à commander une course. La Milla Pod arrive alors à un point de rendez-vous et vous propose différentes destinations dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. A l’intérieur du véhicule sont présents un écran d’information et des prises USB pour recharger ses différents appareils électroniques.

Actuellement, deux modèles existent, pouvant transporter 6 (Milla Pod) ou 16 personnes (Milla Shuttle). Chacun dispose d’un poste de conduite afin de pouvoir être amené manuellement sur sa zone d’exploitation. A l’avenir, une version de transport de marchandises est également prévue.

Ces véhicules sont construits au Mans et Milla entend bien exporter sa technologie, avec des projets en cours à Bruxelles (Belgique) ou encore Montréal (Canada).

A noter que Milla s’expose jusqu’au 19 juin 2021 à Viva Technology et sera en démonstration sur le circuit Paul Ricard, au Castellet, en préambule du GP de France de F1 ce week-end.

Tout savoir sur l’offre de Milla : millagroup.fr

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