Les zones de circulation apaisée se développent

La volonté d'un grand nombre de villes de favoriser la circulation des vélos et des piétons au détriment des automobilistes dans certains quartiers conduit à la création de nombreuses zones de circulation apaisée. Il peut aussi bien s'agir de rues où la vitesse limite est extrêmement basse, tout comme un quartier entier où des dispositions ont été prises afin de réduire le trafic motorisé.
Les zones de circulation apaisée se développent
©markos86 / Getty Images

Une zone de circulation apaisée (ZCA) peut prendre plusieurs formes. La plupart du temps, il s’agit juste d’installer du mobilier urbain afin de privilégier l’accès aux seuls piétons et cyclistes. Dans d’autres cas, il peut s’agir d’une « zones 30 » où la vitesse est simplement limitée.

De plus en plus de municipalités adoptent ce type de solution, pas très coûteuse et qui sécurise une ou plusieurs rues. C’est le cas par exemple cet été à Niort, où la vitesse est limitée à 20 km/h à certains endroits, ou encore à Montreuil, où les voitures et les motos seront interdites de circulation dans certaines rues.

La plupart du temps, ces zones apaisées apparaissent finalement comme des extensions des rues scolaires, ce système également de plus en plus en vogue qui bloque l’accès aux véhicules motorisés dans les rues desservant certaines écoles, aux heures de rentrée et de sortie des classes.

Il s’agit aussi d’une alternative, la plupart du temps expérimentale et temporaire, aux zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) qui commencent à voir le jour dans certaines grandes villes françaises et dont le concept est de limiter la circulation aux véhicules les moins polluants. Dans les années qui viennent, ces zones vont se multiplier et même devenir obligatoires dans les villes de plus de 150.000 habitants. A terme, seuls les véhicules les plus propres (Crit’air 0 et 1) devraient être acceptés dans ce type de zones.

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