Des radars spéciaux pour contrôler les nouvelles voies de covoiturage
Peut-être en avez-vous vu ces dernières semaines ? Les voies de circulation réservées au covoiturage se multiplient aux abords et dans certaines grandes villes. On peut déjà en voir à Lyon, Grenoble, Lille, Strasbourg ou encore Nantes. Elles sont reconnaissables grâce à une nouvelle signalétique : un panneau rectangulaire, avec un grand losange blanc sur fond bleu. Seules les voitures transportant au moins deux personnes ont le droit d’y circuler, ainsi que les véhicules affichant une vignette Crit’Air 0, c’est-à-dire les véhicules 100% électriques et hydrogènes quel que soit le nombre de personnes à bord, les taxis, les transports en commun et les véhicules des forces de l’ordre.
Désormais, tout contrevenant s’expose à une amende de 135 euros. Et il sera difficile d’y échapper sachant que de nombreux radars dédiés y ont été installés. Développés par la société française Pryntec, ils sont capables non seulement de compter les passagers à l’intérieur d’une voiture, mais également d’identifier les vignettes Crit’Air et même de catégoriser les véhicules. Les radars fonctionnent de jour comme de nuit, quel que soit le temps, et sont censés être fiables pour tout véhicule roulant à moins de 130 km/h.
A noter que ce test pilote doit durer deux ans, mais ce type de voie a de toute manière vocation à se développer un peu partout. Ces voies ont comme objectif de participer bien sûr à la réduction des émissions de CO2 dans l’air, mais aussi de permettre aux personnes voyageant à plusieurs de bénéficier d’une voie désengorgée pour se déplacer plus facilement. Comme leur nom l’indique, elles sont aussi destinées à encourager la pratique du covoiturage. La vitesse y est généralement limitée à 50 km/h.