De nouvelles règles au volant pour les diabétiques ou les malades d’Alzheimer

Un nouvel arrêté paru au Journal officiel fait le point sur les types de pathologies compatibles avec la conduite automobile et celles qui ne le sont plus. Si les diabétiques ne présentant pas de risque d'hypoglycémie peuvent continuer à conduire sans soucis, les malades d'Alzheimer victimes de troubles cognitifs ne sont plus autorisés à prendre le volant. Il en va de leur sécurité, et de celle des autres usagers de la route.
De nouvelles règles au volant pour les diabétiques ou les malades d’Alzheimer
©Halfpoint / Shutterstock

Une nouvelle liste des affections médicales compatibles ou non à la conduite ainsi qu’à l’obtention du permis de conduire vient d’être publiée au Journal officiel. Ce texte apporte notamment aux médecins des définitions plus précises des aptitudes et inaptitudes à la conduite d’une voiture.

Aujourd’hui, les incompatibilités à la conduite les plus fréquemment rencontrées sont l’épilepsie, les problèmes de vision importants, les troubles cognitifs et les pathologies cardiaques les plus lourdes. Sans compter évidemment tout ce qui touche aux addictions à l’alcool et à divers produits stupéfiants.

Cet arrêté rappelle que nul ne peut prendre la route s’il n’est pas en état de conduire. De fait, les conducteurs atteints des affections référencées doivent solliciter l’avis d’un médecin agréé s’ils souhaitent continuer à conduire. Dans le cas où ils s’apprêtent à passer leur permis, ils doivent solliciter l’avis d’un médecin au moment de leur inscription. Le médecin agréé, chargé de donner son avis sur l’impossibilité temporaire ou définitive de conduire, devra de son côté remplir le formulaire administratif adéquat (Permis de conduire – Avis médical).

Bonne nouvelle, les personnes souffrant d’un diabète dont le traitement ne génère pas de risque d’hypoglycémie ne sont plus soumises, pour la conduite des véhicules légers à un contrôle médical, jusque-là obligatoire, par un médecin agréé. À noter aussi que, ces dernières années, des innovations technologiques ont accru les possibilités d’aménagements des véhicules et d’appareillage des conducteurs ayant des incapacités locomotrices lourdes. En revanche, les personnes atteintes de pathologies neuro-évolutives, comme la maladie d’Alzheimer, et présentant des premiers troubles cognitifs ne doivent plus conduire.

Pour rappel, tout conducteur doit déclarer les pathologies et incapacités physiques dont il est atteint, celles en tout cas susceptibles d’altérer sa conduite, puis passer les visites et examens médicaux requis. De fait, un conducteur responsable d’un accident qui n’aurait pas déclaré son incapacité à conduite ne sera pas couvert par son assurance.

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