Ce temple, construit au 9e s., comptait au 12e s. plus d'une cinquantaine de pagodes, affichant ainsi la puissance de la famille Fujiwara. Tout fut réduit en cendres par un terrible incendie en 1226. À défaut d'imagination, on se contentera d'observer ses fondations s'égrenant dans le jardin Gokuraku-johdo, censé représenter sur terre le paradis du Bouddha de la Terre pure. Chaque quatrième dimanche du mois de mai est reconstituée une élégante partie de campagne aristocratique telle qu'elle se déroulait sous les Fujiwara.