Au cœur du labyrinthe de Muharraq, voilà une étonnante construction, emblématique de l’esprit qui préside à la réhabilitation du quartier : une rencontre entre la tradition et les audaces de la modernité. De l’extérieur, un fin maillage d’acier recouvre les façades, et à l’intérieur, s’ouvre une belle salle parquetée de chêne clair et rythmée par de fines colonnettes. Une réalisation signée du cabinet d’architectes belge Geers-Van Severen. C’est l’interprétation contemporaine d’un « dar », le lieu traditionnel où se réunissaient musiciens et chanteurs pour des séances de fjiri, le chant traditionnel des hommes de la mer.