Chez les Marcon, je demande le père, Régis, auvergnat-transalpin autoproclamé, cuisinier d’exception, entrepreneur et sommité gastronomique… et les fils : Jacques et Paul. Le premier assure la relève avec aplomb, tandis que le second vient de les rejoindre. Ici, les choses sont claires : c’est le marché et la cueillette qui dictent la carte. Il y en a pour tous les goûts : viandes du plateau, lentilles vertes du Puy, asperges, fèves, escargots… et surtout champignons, la grande spécialité de la famille, qu’ils vont cueillir en automne dans l’intimité des sous-bois rougissants. Une cuisine enracinée, à l'image de ces premières girolles sautées et jeunes carottes du jardin glacées à l’ache des montagnes, ou de ce filet d’omble chevalier poêlé et fenouil confit au beurre de fleurs de sureau. Sans oublier le beau plateau de fromages où salers, fourme et saint-nectaire nous font les yeux doux !