Lavage manuel, automatique ou haute pression : lequel choisir ?

Consommation d’eau, respect des peintures, temps nécessaire, rendu final : chaque méthode pour laver votre véhicule a ses avantages et ses contraintes. Faisons le point sur les différents modes de nettoyage d’un véhicule et leurs caractéristiques, afin de permettre à chacun de choisir en connaissance de cause.
Lavage manuel, automatique ou haute pression : lequel choisir ?
©Alicja Warguła/iStock

Le lavage automatique : simple et rapide

Les traditionnels rouleaux, disponibles dans toutes les stations de lavage, ont beaucoup évolué. Aujourd’hui, il est possible de choisir parmi une large gamme de programmes, allant du lavage de base au nettoyage approfondi avec séchage et application de lustrant. Pratique, rapide et bon marché, ce mode d’entretien a les faveurs d’un grand nombre d’automobilistes. Mais qu’en est-il réellement de son efficacité et de son impact environnemental ?

Premier constat : si les anciens rouleaux en fibres de nylon causent des micro-rayures, les modèles actuels (en mousse, feutre ou microfibre) sont respectueux du vernis. Deuxième point : la Loi sur l’eau de 1992 a mis fin au rejet sauvage des eaux usées, ce qui évite la pollution liée aux micro-particules et aux produits détergents. Les anciennes stations ne sont pas toutes aux normes mais les plus récentes y répondent parfaitement. Cependant, en termes de consommation d’eau, ce type de lavage est gourmand (100 à 300 litres en moyenne par véhicule). Il faut également démonter les antennes, rabattre les rétroviseurs et placer les essuie-glaces en position haute avant le lavage.

Le lavage manuel avec ou sans eau : deux techniques bien différentes

Le lavage traditionnel à grande eau, tel qu’il se pratiquait il y a quelques années, tend à être moins utilisé. En plus de consommer un volume d’eau conséquent (jusqu’à 400 litres à chaque nettoyage), cette méthode présente des contraintes : elle est interdite en période de restrictions et, comme tout nettoyage par frottement, elle présente le risque de rayer la carrosserie. Enfin, les eaux usées sont rejetées sans contrôle, dans des systèmes d’évacuation pas toujours adaptés, voire directement dans la terre, ce qui a un impact négatif sur l’environnement.

Depuis quelques années, le lavage dit « sans eau » se développe. Deux méthodes sont regroupées sous ce terme : le lavage sans rinçage, qui nécessite l’emploi d’environ un seau d’eau, et le procédé sans eau. Ce dernier fait appel à des produits spécifiques qui s’appliquent à l’aide d’un chiffon en microfibres. Très écologique, cette méthode présente cependant l’inconvénient d’être longue, et insuffisante dans le cas d’un véhicule vraiment sale.

Le lavage à haute pression : un bon compromis

Souvent proposé dans les stations de lavage, ce mode de nettoyage a de nombreux atouts. Premier avantage : malgré l’apparente force du jet, le lavage haute pression est en fait celui qui abîme le moins le vernis et la peinture. En effet, il n’y aucun frottement direct, et la pression seule n’est pas dangereuse pour la carrosserie, à condition de respecter une certaine distance ! Deuxième atout : la consommation d’eau est nettement inférieure à celle engendrée par les autres procédés de nettoyage. Selon le programme choisi, un lavage à haute pression consomme entre 50 et 150 litres d’eau. Dernier point positif : la buse permet d’atteindre toutes les surfaces, à l’inverse des rouleaux ou du lavage manuel. En revanche, le nettoyage à haute pression demande un peu d’efforts et de temps, ainsi que l’habileté nécessaire pour ne pas se mouiller !

À la maison ou en station, à la lance ou aux rouleaux, le lavage de la voiture fait partie des gestes nécessaires pour conserver votre véhicule en bon état. À chacun de choisir le mode de nettoyage qui correspond à ses exigences et à ses attentes.

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