Renault va maintenant recycler les métaux de ses batteries électriques

Le groupe Renault, pionnier de la voiture électrique, s'allie avec Veolia et Solvay dans le but de recycler en circuit fermé les métaux de ses batteries électriques arrivées en fin de cycle. Son but est de préserver les ressources et de les réintroduire dans le processus de production, le tout en réduisant les émissions de carbone liées à la fabrication de ces batteries.

C’est le grand problème écologique lié à l’essor de la voiture électrique : quoi faire des batteries et surtout de leurs matériaux embarqués une fois qu’elles sont usées ? Alors qu’il y a déjà près de 10 millions de véhicules électriques en circulation dans le monde et que ce chiffre pourrait être multiplié par 10 en 10 ans, il s’agit d’un enjeu crucial.

Renault a donc décidé de travailler avec Veolia, pour le démantèlement et le recyclage des batteries lithium-ion, et avec le groupe belge Solvay, pour l’extraction chimique des métaux.

L’ambition de ce consortium est de pouvoir constituer une source d’approvisionnement sûre et durable de métaux destinés à la construction de batteries électriques. Il est notamment ici question de lithium, de cobalt ou encore de nickel. Ces métaux devront être extraits et purifiés afin de pouvoir être ensuite réutilisés. Ce nouveau procédé devrait également contribuer à la réduction sensible de l’empreinte environnementale de ces futures batteries.

Une phase expérimentale a actuellement lieu dans une première usine en France, avant un déploiement à plus grande échelle.

A noter que le groupe Volkswagen s’est également engagé à recycler des matériaux stratégiques inclus dans ses batteries lithium-ion, dans son usine de Salzgitter (Allemagne) pour commencer.

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