Fin de la production de voitures thermiques en 2035 : qui est prêt, qui va devoir accélérer ?

L'annonce par la Commission européenne de la fin programmée de la production de voitures thermiques en Europe en 2035 a pris ce court certains constructeurs, même si la plupart ont déjà anticipé le mouvement.
Fin de la production de voitures thermiques en 2035 : qui est prêt, qui va devoir accélérer ?

La Commission européenne vient de rendre publique toute une série de propositions visant à adapter les politiques de l’Union européenne en matière de climat, d’énergie, de transport et de fiscalité en vue de réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre sur son territoire. L’une des mesures les plus spectaculaires de ce « pacte vert » concerne l’automobile avec l’obligation pour les constructeurs de ne plus produire de véhicules thermiques à compter de 2035. Pour rappel, en France, la loi d’orientation des mobilités acte déjà pour 2040 la fin de la commercialisation des voitures thermiques.

Dans ce contexte, de nombreux constructeurs automobiles ont déjà pris les devants, mais pas tous. Ces dernières années, de nombreuses marques ont en effet annoncé leur basculement vers le tout électrique à plus ou moins long terme.

C’est le cas de Volvo, dont l’ensemble des modèles sont désormais 100% électriques ou hybrides rechargeables. Cela devrait également être le cas chez DS, Jaguar Land Rover, Maserati et Mercedes d’ici 2026. Chez Bentley ou Porsche, c’est plutôt l’échéance 2030 qui est évoquée. Volkswagen a aussi prévu de basculer entièrement vers l’électrique d’ici 2035, juste à temps donc. Enfin, actuellement, chez BMW ou encore Fiat, la moitié de l’offre est déjà composée de modèles hybrides ou entièrement électriques.

En France, Renault est depuis longtemps un pionnier des modèles 100% électriques et s’apprête même à redonner vie, sous cette nouvelle forme à ses mythiques R5 et 4L. De con côté, Citroën a pour objectif que chacun de ses futurs lancements soit systématiquement accompagné d’une version électrifiée, qu’elle soit plug-in hybride pour les gros véhicules ou entièrement électrique pour les modèles urbains. Du côté de Peugeot, la date butoir est quant à elle fixée à 2030.

En attendant, la proposition de la Commission européenne sera discutée dans les prochains mois avant d’être votée, sous réserve toutefois qu’il y ait au moins un point de charge disponible sur l’ensemble de l’Union européenne tous les 60 kilomètres.

Selon une étude publiée récemment par le cabinet Ernst & Young, il devrait se vendre une majorité de modèles électriques dans le monde à partir de 2033. En Europe, le point de bascule pourrait même intervenir plus rapidement, dès 2028.

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