Selon les équipes d’Eiffage Route, à l’origine de sa création, le Biophalt est aujourd’hui parfaitement adapté à tous les types de trafic, du parking à l’autoroute cinq voies. L’enrobé Biophalt utilise notamment un liant biosourcé issu de la poix, une matière résineuse gluante et noire, sous-produit de l’industrie du papier, qui se substitue ici au bitume d’origine pétrolière d’ordinaire utilisé. L’ensemble permet notamment d’abaisser la température d’enrobage de 20 à 30 degrés par rapport à la normale, ce qui permet aussi de réaliser des économies d’énergie. Au final, combiné à son activité sylvicole, l’empreinte carbone du Biophalt se révèle neutre.

Les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) annoncent l’utilisation de ce nouvel enrobé sur différents projets. Après une première expérimentation en 2020 sur 2 km de l’A40, près de Caen, le groupe APRR vient tout juste d’achever grâce au procédé Biophalt, la rénovation de 270 m2 de places de stationnement sur l’aire de Dracé, sur l’A6, au nord de Lyon. À l’avenir, ce composant doit être utilisé dans la rénovation d’une quinzaine d’aires par an sur les réseaux APRR et AREA (sa filiale qui gère des autoroutes en région Auvergne-Rhône-Alpes). Un vaste chantier de rénovation d’un tronçon de 14 km de l’autoroute A6 dans le secteur d’Auxerre, doit également démarrer dès mi-mars.

Porsche, le plus ambitieux dans ce domaine, propose déjà des vélos à plus de 8.000 euros et prépare une sérieuse offensive dans le cycle : il a investi dans la marque croate de vélos électriques Greyp et racheté en 2022 le spécialiste allemand des moteurs électriques Fazua.

Porsche eBike Performance va ainsi développer et commercialiser des moteurs, batteries électriques et logiciels de pointe pour vélos, et lancer une nouvelle gamme d’ici 2025.

La marque sportive, qui vise 80% de ventes électriques en 2030 pour ses véhicules, se décrit comme « un pionnier de la mobilité durable », selon l’expression d’un porte-parole interrogé par l’AFP, « le nombre de roues ne compte pas ».

Mini entre aussi dans le jeu : la startup de vélos connectés Angell a annoncé jeudi qu’elle allait concevoir et fabriquer en France une gamme de vélos électriques pour la marque britannique.

Mini, ressuscitée en l’an 2000 par le groupe BMW, cherche ainsi à renforcer son identité urbaine et électrique, alors qu’elle veut vendre 100% de voitures à batterie en 2030.

Avec son électrification, « la montée en gamme du marché du vélo attire de nouveaux acteurs venus d’autres univers », indique l’institut d’études Xerfi dans un rapport.

Des cousins

Au lancement d’Angell en 2019, la startup de vélos connectés (vendus autour de 3.000 euros) avait « tapé assez fort sur la voiture, individuelle et thermique », tout comme son concurrent VanMoof, a souligné son fondateur, l’entrepreneur français Marc Simoncini.

« Mais à partir du moment où la voiture devient électrique et moins individuelle, on se dit que le combat est gagné », a expliqué M. Simoncini. « Et la Mini est très urbaine, c’est notre cœur de cible et notre expertise ».

Il y a un lien de « cousinage » entre le vélo et la voiture, lié à l’histoire de la révolution industrielle, explique le designer Jean-Louis Fréchin, commissaire de l’exposition « Bicyclette(s), faire des vélos » présentée à Saint-Étienne jusqu’au 1er mai.

Mais après la Seconde guerre mondiale, le vélo, « premier outil de mobilité individuelle », a été déclassé par la voiture, qui l’a cantonné « au sport et au cyclotourisme », souligne M. Fréchin.

Les marques automobiles sont restées présentes dans le cycle, avec des succès et un engagement mitigés.

Peugeot, un temps numéro 1 mondial du vélo, et Renault (alors propriétaire des Cycles Gitane) se sont affrontés sur les routes du Tour de France à la fin des années 1970. Peugeot propose toujours une gamme de vélos, mais ils sont assemblés par un partenaire. Audi comme Honda ont proposé des concepts de vélos révolutionnaires, des rêves d’ingénieurs qui n’ont pas été commercialisés.

« Initiatives plus sérieuses »

D’innombrables constructeurs ont aussi lancé des vélos (ou plus récemment des trottinettes) sous leur marque, comme les très exclusifs Lamborghini et Bugatti.

Renault a commercialisé avec succès fin 2022 un vélo de course en carbone (au prix de 9.000 euros), conçu avec le fabricant Lapierre, pour promouvoir sa marque sportive Alpine. Un modèle tout-terrain est prévu pour l’été 2023.

« Beaucoup de marques ont lancé des vélos en édition limitée, pour aller avec leurs voitures dans les showrooms… mais on commence à voir des initiatives plus sérieuses », a commenté Adam Tranter, directeur de l’agence de marketing britannique Fusion Media, spécialisée dans le vélo. « On commence à comprendre que les voitures ne sont pas adaptées aux villes : même les patrons de Ford et Volkswagen ont demandé plus d’espaces adaptés au vélo et à la marche ».

Toyota est d’accord : le N°1 mondial de l’automobile va commercialiser dans ses concessions françaises un vélo-cargo à ses couleurs, conçu par le fabricant Douze Cycles, pour transporter des enfants comme des marchandises.

Volkswagen avait aussi développé un vélo-cargo. Mais les problèmes d’approvisionnement en pièces et l’inflation des prix des matières premières ont eu raison de cet ambitieux projet développé en interne.

Derrière les constructeurs, d’autres géants de l’automobile parient sur le vélo électrique: les équipementiers comme Bosch, Mahle ou Valeo ont développé des moteurs et autres pièces. Quatre fournisseurs savoyards ont aussi présenté la futuriste « Cocotte », un vélo sans chaîne et à boîte de vitesse automatique.

Ligier, l’une des références de la voiture sans permis en France depuis plus de 40 ans, va sortir au printemps prochain son tout premier modèle électrique. Baptisée Myli, cette voiturette a été conçue pour satisfaire les désirs de la génération Z. Elle sera produite en France, équipée de série d’un moteur de la marque Valéo et de batteries signées E4V. Même si son autonomie n’a pas encore été communiquée, Ligier indique que la version de base pourra être pleinement rechargée en seulement 2h30. Selon les versions, Myli sera proposée de 12.499 à 18.799 euros, sachant que ce type de véhicule bénéficie d’un bonus écologique de 900 euros.

D’autres constructeurs ont quant à eux déjà franchi le pas, comme Aixam et Bellier, qui disposent chacun d’une gamme 100% électrique inscrite à leur catalogue, des voiturettes à la fois silencieuses et écologiques. Davantage orienté haut de gamme, Chatenet devrait de son côté ajouter cette année un premier modèle électrique à son offre. Le constructeur a par ailleurs d’ores et déjà développé un prototype à hydrogène, en collaboration notamment avec Capgemini.

Tous ces véhicules, accessibles dès 14 ans, offrent notamment une liberté de mouvement aux plus jeunes. Ces dernières années, des modèles atypiques et relativement fun les ont remis au goût du jour, comme l’Ami de Citroën ou encore la Twizy de Renault.

À noter que les voiturettes sont généralement bien mieux considérées aujourd’hui que par le passé et bénéficient, pour la plupart d’entre elles, de nombreux équipements dignes de modèles dits « classiques », comme la direction assistée, les sièges chauffant ou bien encore un système d’infodivertissement sur une tablette tactile.

La société Auto Trader a demandé à 25 experts animaliers si certains chiens sont de meilleurs compagnons de route que d’autres. La plupart d’entre eux affirment que le labrador est la race qui supporte le mieux les voyages en voiture. Rien d’étonnant à cela étant donné que ces toutous au regard doux sont connus pour leur tempérament chaleureux et amical. Ils sont aussi particulièrement dociles, ce qui explique pourquoi ils s’adaptent aussi bien à la vie urbaine. Même s’ils ont un caractère malléable, les labradors ont besoin de se dépenser physiquement. Allez vous promener avec lui avant un trajet en voiture de plusieurs heures, et surtout faites des pauses lors de votre voyage.

Les chihuahuas et les golden retrievers tolèrent également les trajets en voiture sans (trop) rechigner. Avec leur corps menu et musclé, les chihuahuas n’ont aucun mal à s’installer confortablement dans l’habitacle d’un véhicule. Ils n’apprécient pas toutefois d’être embêtés et ont besoin de calme pour voyager en voiture en toute sérénité. Les golden retrievers sont plus tolérants que les chihuahuas quant au bruit, mais ils ont davantage besoin de se défouler. N’hésitez pas à faire régulièrement des pauses si vous l’emmenez sur les routes pendant de longues heures.

Les bichons maltais, les bouledogues français et les caniches figurent, eux aussi, parmi les races de chiens qui sont les plus adaptées au voyage en voiture. On ne peut pas en dire autant des braques allemands, des beagles et des bergers allemands. Ils apprécient beaucoup moins ce mode de transport que certains de leurs congénères.

Quelle que soit la race de votre chien, il faut prendre plusieurs précautions avant de partir au pied levé avec votre compagnon à quatre pattes. Assurez-vous d’avoir certains accessoires indispensables comme une caisse de transport, une grille de séparation ou un harnais de ceinture de sécurité. En effet, votre chien est soumis aux mêmes obligations que les autres passagers du véhicule : il ne peut se balader comme bon lui semble à l’intérieur de la voiture ou gêner le champ de vision et les mouvements du conducteur. Il en va de la sécurité et du bien-être de tous.

Au-delà de la réglementation, le bon sens appelle à adapter sa conduite et à anticiper les aléas de la route pour rendre le voyage en voiture le plus agréable possible pour sa boule de poils. N’oubliez pas qu’en plus, en cas de freinage brutal ou d’accident, un chien mal attaché peut devenir un projectile dangereux. Conduisez donc prudemment et intelligemment.

Une Tesla à seulement 25000 dollars (à peu près autant en euros) ? Vous en avez rêvé, le constructeur américain va peut-être bientôt l’annoncer. Le site spécialisé Autospy a publié les images d’un véhicule camouflé pouvant être cette fameuse voiture, tandis que certains internautes ont cru apercevoir furtivement, de leur côté, les premiers dessins de ce nouveau modèle dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par Tesla.

Ce Model 2 (ou A, ou bien C…) serait une version plus compacte de l’actuelle Model 3, construite sur la base d’une toute nouvelle plateforme et dotée d’une batterie plus petite. Le tout serait produit dans son usine de Shanghai, en Chine, seul moyen de réellement casser les prix. Dans tous les cas, son lancement ne serait pas prévu avant 2024, dans le meilleur des cas.

Avec un véhicule enfin « accessible », vendu quasiment moitié moins cher que l’entrée de gamme des Model 3 et Y, Tesla pourrait doper sa production et ses ventes. En 2022, le constructeur américain a vendu 1,3 million de véhicules dans le monde, un nouveau record.

Pour rappel, actuellement, avec un budget situé entre 25.000 et 30.000 euros (une fois le bonus écologique déduit), vous n’avez droit qu’à des citadines en ce qui concerne les voitures électriques neuves, comme la Renault ZOE, la Peugeot e-208 ou encore la Fiat 500. Reste néanmoins à savoir si ce nouveau modèle, quel que soit son nom, sera bien distribué via le catalogue de la marque à un prix cassé ou s’il sera exclusivement réservé à de futures flottes de robotaxis, autre grand projet d’Elon Musk.

L’autoroute A1 reliant Paris à Lille est l’une des plus fréquentées d’Europe mais elle était pourtant mal équipée en stations de recharge. Le manque de bornes ultra-rapides mettait notamment en difficulté les touristes hollandais ou belges descendant vers le sud ou remontant chez eux. Il s’agissait aussi de rassurer les automobilistes français qui passent à l’électrique et voudraient faire de longs trajets.

Sur l’immense aire de Vémars, à quelques kilomètres de l’aéroport de Roissy, près de Paris, l’opérateur de bornes hollandais Fastned a inauguré lundi sa plus grande station française.

Dans chaque sens, sous des « ombrières » jaunes et photovoltaïques, ses bornes de 300 kilowatts promettent une recharge à 80% en une vingtaine de minutes pour une trentaine d’euros environ, selon le modèle de voiture.

L’opérateur de bornes hollandais prévoit d’y accueillir au début une dizaine d’utilisateurs par jour, beaucoup plus le week-end et pendant les vacances, et jusqu’à 1.000 véhicules potentiellement autour de 2030.

« C’est le début d’une nouvelle ère pour l’autoroute », a lancé Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef.

Il s’agit de réduire les émissions de CO2 des clients de ces autoroutes du nord de la France, qui atteignent 6,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1,5% des émissions françaises.

Le gouvernement français est en retard sur son objectif de 100.000 bornes et cible les autoroutes. Toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi fin 2022.

« Nous sommes en mesure d’atteindre avant la fin du semestre toutes les aires d’autoroute de France », a souligné Clément Beaune, le ministre français des Transports.

Fastned s’est partagé le réseau autoroutier de Sanef avec ses concurrents TotaEnergies et Ionity (qui rassemble BMW, Ford, Hyundai, Mercedes et Volkswagen).

La compétition se joue maintenant sur les routes nationales et à l’entrée des métropoles.

Lac d’Annecy, l’écrin alpin

Joyau naturel des Alpes, le lac d’Annecy se prête à de multiples activités. Plages, baignade, cyclotourisme, randonnée, nautisme et parapente drainent des milliers de visiteurs. Le tourisme patrimonial ajoute sa part, grâce à Annecy et ses canaux et les villages remarquables de Talloires, Menthon-Saint-Bernard (château médiéval) et Duingt. Peut-être le plus beau des lacs français !

Lac Léman, une certaine idée du bonheur

Entre la France et la Suisse, le Lac Léman, plus grand lac naturel d’Europe occidentale, affiche le profil serein de celui à qui tout a été donné. Servi par un cadre montagneux exceptionnel et une opulence réelle, sa rive française, d’Yvoire à Saint-Gingolph, aligne villages de charme et villes thermales réputées. De plages en restaurants de poissons, il y flotte aux beaux jours un air de Dolce Vita.

Lac du Bourget, souvenir de Lamartine

Les sombres versants de la montagne du Chat et l’abbaye de Hautecombe à l’ouest ; la touristique Aix-les-Bains à l’est : dire que le lac du Bourget joue des contrastes est un euphémisme. Ce décor a-t-il influencé Lamartine ? En 1816, en séjour à Aix-les-Bains, il s’éprend d’une jeune femme. Elle deviendra l’immortelle Elvire, dans le Lac : « O temps ! Suspends ton vol ».

Lac d’Aiguebelette, l’avant-montagne

Troisième lac naturel français après le Léman et le Bourget, Aiguebelette, en Savoie, est tapi au pied de la montagne de l’Epine, qui le sépare de Chambéry. L’été, plus de 250 000 personnes se retrouvent sur ses rives, partageant plages et terrains de camping. Pêche, baignade, aviron et navigation à voile (ou électrique) sont les principaux loisirs pratiqués sur ce lac émeraude d’une grande pureté.

Lac de Serre-Ponçon, toutes voiles dehors

Les amateurs d’espaces découvriront avec bonheur la deuxième plus grande retenue d’Europe, formée dans les Hautes-Alpes, en aval d’Embrun, sur la Durance. Né dans les années 1950, le barrage a noyé un pan de vallée devenue l’une des plus attrayantes bases nautiques de France. Routes côtières enchanteresses, voiliers et baignades estivales : l’immense lac bleu de Serre-Ponçon brille au pied des montagnes.

Lac de Biscarrosse, la mémoire de l’hydraviation

Mermoz, Saint-Exupéry et Guillaumet y ont posé leurs appareils. Ceinturé par la forêt landaise, le lac de Biscarrosse a connu de 1930 à 1956 l’épopée de l’hydraviation française. Autant que le tourisme nautique, cette aventure pionnière est l’intérêt majeur du lac. Latécoère, l’Aéropostale, les vols commerciaux vers les Antilles… sont rappelés à travers un musée et les rives sauvages.

Lac de Vassivière, social et arty

Le lac de Vassivière, principal plan d’eau du Limousin, célèbre depuis l’après-guerre le tourisme populaire. Formé en 1949 par la création d’un barrage, il s’insère avec naturel dans un décor de forêts et de landes. Balades sur les rives, loisirs nautiques et pêche forment le socle des activités. Elles sont nourries par la présence, sur l’île de Vassivière, d’un Centre International d’Art et du Paysage. 1 000 ha de bonheur lacustre.

Lac de Vouglans, couleur turquoise

Entre Pont-de-Poitte et Vouglans, dans le Jura, l’Ain est freiné par un barrage formant le lac de Vouglans, troisième plus grande retenue d’eau de France. De cet aménagement est né un splendide lac-rivière aux eaux turquoise, enchâssé entre des versants abrupts de feuillus et de conifères. Plusieurs belvédères, Piételle, Bellecin, Regardoir… proposent des panoramas grand angle sur cet étonnant paysage lacustre.

Lac du Der, 100% nature

Créé pour réguler le cours de la Marne, le lac du Der est le plus grand lac artificiel d’Europe, bordé par la généreuse nature champenoise. Encadré de forêts et de villages de charme, ses 4 800 ha permettent de s’adonner à diverses activités : baignade, pêche, voile ou ski nautique. Les randonneurs amateurs de faune et de flore viennent, eux, découvrir les mammifères, oiseaux et végétaux qui occupent ses rives.

Lac du Salagou, le Languedoc rouge

L’arrivée sur les rives de ce lac artificiel de l’Hérault, créé en 1969, surprend : ses eaux bleues contrastent avec les collines environnantes de ruffe, un grès rouge très fin qui donne son identité particulière au site. Ici, les plaisirs nautiques s’associent à ceux de l’itinérance lacustre. Les maisons des villages prennent des tons cramoisis, tout comme les surprenantes terres détritiques alentour.

Londres détient donc le record de la vitesse la plus faible en centre-ville. En 2022, il fallait un peu plus de 36 minutes pour parcourir seulement 10 km. Selon TomTom, la vitesse moyenne dans la capitale anglaise est d’environ 25 km/h mais tombe à seulement 14km/h en heures de pointe. Après Londres, c’est à Bangalore (29’10 ») en Inde et à Dublin (28’30 ») en Irlande que les trajets sont les plus lents. En ce qui concerne les villes françaises, c’est sans surprise à Paris que l’on circule le plus lentement (26’10 » en moyenne pour parcourir 10 km). La capitale devance Bordeaux (22’40 ») et Lyon (20’40 ») dans ce classement peu flatteur.

Qui dit embouteillages dit bien sûr davantage de consommation de carburant. Or, avec la hausse des prix de l’énergie, cela se traduit par une augmentation moyenne de 27% des déplacements pour les voitures essence et de 44% pour les Diesel. TomTom a ainsi calculé que le coût moyen pour 10000 km parcourus à Hong-Kong revenait à 1986 euros pour une voiture essence (+14% en un an) et à 1511 euros pour un Diesel (+22%). Paris, présent dans le Top 5 des villes où cela coûte cher de circuler en voiture, affiche un coût de respectivement 1602 et 1479 euros, en hausse de 16% et 28% en un an.

L’autre conséquence des embouteillages, ce sont bien sûr les émissions de CO2, qui elles aussi s’envolent. TomTom estime ainsi à 1133 kg de CO2 les rejets correspondant à un aller-retour domicile-travail de 20 km à Londres. Suivent Paris (1092 kg) et Manille (1047 kg).

Le Traffic Index TomTom 2022 couvre 389 villes dans 56 pays. Les données proviennent de plus de 600 millions d’appareils connectés, à commencer par des systèmes de navigation embarqués et des smartphones, utilisant les applications de TomTom. Au total, les données relatives à 58 milliards d’heures de conduite ont ainsi été récoltées.

Entre voiture de location et taxi, cette solution alternative est actuellement testée à Hambourg, en Allemagne, par la start-up Vay. Après avoir passé commande via une application dédiée, le client attend sa voiture à l’endroit où il se trouve. Inutile de se rendre à un endroit précis, c’est le véhicule qui vient directement à lui. Ce dernier est conduit à distance par un chauffeur tranquillement assis dans une station équipée d’un volant et de pédales, à la manière d’un simulateur automobile, d’où il peut contrôler à distance le véhicule. Une fois à bord, le client prend alors la main et se rend où bon lui semble. Une fois sa course terminée, le téléconducteur reprend alors le contrôle du véhicule.

Vay devrait prochainement proposer une solution où le conducteur à distance conduit également tout au long du trajet, le client étant alors simple passager d’une voiture sans chauffeur à bord.

Le principal avantage de ce système est que la voiture n’a, à aucun moment, besoin d’être garée puisqu’elle vient chercher le client puis repart directement vers une autre mission une fois la course terminée. Avec cette solution, Vay compte transporter plus de personnes avec moins de véhicules, en rentabilisant les trajets de chaque voiture.

L’an passé, la start-up estonienne Elmo avait déjà fait la démonstration de cette technologie étonnante. Avec elle, plus besoin de se déplacer pour aller chercher le véhicule que vous avez loué. C’est lui qui viendra à vous, seul, sans chauffeur à son bord. Elmo recherche toujours des partenaires, notamment en Allemagne, pour lancer une offre commerciale basée sur cette technologie.

Etes-vous éligible ?

Mise en place début 2023 en remplacement de la remise générale du carburant à la pompe, l’indemnité carburant vise les 10 millions de foyers les plus modestes qui utilisent leur voiture ou leur deux-roues pour se rendre sur leur lieu de travail. Cela concerne les foyers dont le revenu fiscal de référence en 2021 était de :

  • < 1 314 euros nets/mois pour une personne seule ;
  • < 3 285 euros nets/mois pour un couple avec un enfant ;
  • < 3 285 euros nets/mois pour une personne seule avec deux enfants ;
  • < 3 941 euros nets/mois pour un couple avec deux enfants ;
  • < 5 255 euros nets/mois pour un couple avec trois enfants.

Versée directement par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) sur le compte bancaire du bénéficiaire, son montant est de 100€ pour l’année 2023, mais est cumulable si les 2 membres d’un couple utilisent un véhicule pour aller travailler.

Comment faire la demande

Pour obtenir cette aide, vous devez rendre sur le site impots.gouv.fr, avant la fin du mois de mars 2023, remplir le formulaire de demande et fournir :

  • votre état civil et votre numéro fiscal ;
  • le numéro d’immatriculation du véhicule utilisé et son numéro de carte grise ;
  • un engagement sur l’honneur que vous utilisez votre véhicule à des fins professionnelles.

Gare aux arnaques !

La demande d’indemnité carburant doit se faire exclusivement sur le site impots.gouv.fr. Les autorités mettent en effet en garde contre des campagnes de phishing qui fleurissent ces derniers temps : l’arnaque consiste à envoyer un SMS ou un e-mail redirigeant vers des sites frauduleux imitant, souvent très bien, les plateformes officielles. Soyez vigilent ! Si vous recevez ce type de message, quel que soit l’expéditeur, la règle d’or est de ne jamais cliquer sur le moindre lien dans le message mais de vous connecter directement au site officiel.